L’aventure en Guadeloupe ne sera pas de tout repos, lors de vos incroyables randonnées, vous serez confrontés à la nature, et son immense faune et flore. Alors certes, l’île de la Guadeloupe n’est pas reconnue pour être dangereuse, mais elle n’est pas sans risque également. Le danger en Guadeloupe existe bel et bien. Vous devez rester vigilant.
Mammifères
Parmi les rares mammifères présents sur les îles, on trouve les mangoustes, qui ont été introduites il y a longtemps dans l’archipel pour lutter contre les serpents.
Cependant, les petits prédateurs n’ont pas seulement réussi dans le sens souhaité, ils ont également porté un coup dur à l’avifaune locale, les perroquets ont ainsi pratiquement été exterminés.
La mascotte du parc national de Grande Terre est le raton laveur.
Reptiles
Les lézards et les iguanes sont présents sur chacune des neuf îles, mais se trouvent principalement sur Petite Terre et The Saints, donc si vous craignez les reptiles, ce sera l’endroit à éviter en Guadeloupe, lors de votre voyage.
Les serpents venimeux et autres couleuvres ne sont plus présents sur les îles. Les mangoustes avaient fait tout leur travail.
Animaux venimeux
Le scolopendre, qui appartient à la famille des arthropodes, peut être désagréable pour l’homme, il faut être prudent en Guadeloupe. Ce centipède crépusculaire ou nocturne, qui vit dans le sol, a un corps plat et peut mesurer jusqu’à 30 cm de long et 2,5 cm d’épaisseur. On le trouve sous les pierres, les racines et dans les fissures du sol. Sa morsure n’est pas mortelle, mais elle peut être très douloureuse et parfois même entraîner une paralysie.
Sous l’eau aussi, certaines espèces incitent à la prudence, comme l’oursin noir, avec ses épines dures et pointues, et les coraux de feu orange, qui peuvent injecter un poison douloureux dans la peau à l’aide de leurs cellules urticantes, ce qui laisse dans la plupart des cas des cicatrices évidentes. Ces espèces, qui sont également dangereuses pour les plongeurs, sont particulièrement fréquentes sur les pentes des récifs.
Oiseaux
Même si de nombreuses espèces d’oiseaux ont disparu suite à l’importation de mangoustes, il existe encore de nombreuses espèces que l’on peut admirer dans la forêt tropicale ainsi que dans les mangroves. Alors que les poules d’eau sont chez elles dans ces dernières, on trouve plutôt des pics noirs et des grives noires à la cime des arbres de la forêt tropicale. Les pélicans, les canards sauvages, les hérons, les hérons garde-bœufs, les goélands marins, les fous et les frégates vivent près de l’eau.
Les merles, les chardonnerets, les rouges-gorges et les colibris sont présents sur toutes les îles. Ces derniers font partie des plus petits animaux à sang chaud et peuvent non seulement se tenir en l’air, mais sont également les seuls oiseaux à pouvoir voler à reculons. Leur faible poids et le battement très rapide de leurs ailes (environ 80 battements/seconde) contribuent à ces prouesses aériennes.
Les colibris se nourrissent principalement de nectar pour fournir l’énergie nécessaire à l’effort de vol. On remarque leur bec très long, qui constitue une adaptation parfaite à leur mode d’alimentation, car le nectar nécessaire se trouve généralement profondément dans le calice de la fleur.
Insectes, araignées, amphibiens
Les papillons et les crabes, qui font partie des arachnides, sont très répandus sur les îles.
Les mosquitos et les mille-pattes sont des tourmenteurs particuliers.
On trouve également des mouches, des guêpes et toute une série d’araignées sur les îles.
À la tombée de la nuit, les millions de grenouilles et de crapauds sont inaudibles.
Le monde sous-marin
Les eaux entourant les neuf îles de la Guadeloupe invitent à la plongée ou au snorkeling, car il y a beaucoup à voir. Avec les poissons-perroquets, les poissons-officiers et les poissons-corail, nous ne citons ici que quelques-unes des particularités tropicales.
On y trouve des barracudas, des murènes et des espèces rares de méduses, ainsi que des bancs de thons, de poissons-éventails et de dauphins.
Le Lamentin – un phoque d’eau douce – a malheureusement été entièrement détruit. Le village de Lamentin porte le nom de l’animal, une tendance créole en Guadeloupe.
De nombreuses espèces de requins vivent également dans les eaux environnantes. Et si vous avez de la chance, vous pourrez apercevoir le paisible requin-baleine, qui peut mesurer jusqu’à 18 mètres de long.

Rédactrice Web.
« Je vis à Bordeaux et j’adore voyager en Europe ou en Amérique. Je souhaite vous conseiller au mieux sur vos prochaines destinations. Au plaisir de vous retrouver dans mes articles. »